La bible à 36 lignes est un monument de l’histoire de l’imprimerie. En 1514, l’ordre religieux des Augustins en fait don en 1514 à sa nouvelle confrérie anversoise. En 1552, la bible est mise en vente lorsque l’ordre est supprimé en raison de ses sympathies luthériennes en 1522. On ignore comment elle a abouti dans la bibliothèque de Plantin.
La 'Octo missae' est une messe de l’Anversois Georges de la Hèle. Cet ouvrage monumental est la première édition musicale sortant des presses de l’Officina Plantiniana en 1578.
Le géographe Gerard Mercator a révolutionné la cartographie. Vous voyez sur cette carte une représentation étonnamment précise du Comté de Flandre en 1540.
Cette gravure montre l’Anvers de 1521 avec vue sur la Tête Flamande, aujourd’hui la rive gauche. Elle rend hommage à la puissance économique et culturelle de la cité scaldienne. On peut lire sur une banderole suspendue à hauteur de l’église Notre-Dame 'Antverpia mercatorum emporium': 'Anvers: place d’échange des marchands’.
Antoine Van Dyck est présent dans la collection du Cabinet des Estampes. Ce dessin du Portement de Croix est une étude préliminaire pour sa toile éponyme conservée à l’église Saint-Paul d’Anvers. Van Dyck s'y révèle un maître de la dynamique.
Jacob Jordaens était un dessinateur et peintre très doué. Il montre ici sept serviteurs approvisionnant le navire d’Ulysse sous le regard aimant de la nymphe Calypso.
Ce petit dessin sur parchemin a été réalisé par Joris Hoefnagel en 1593 en mémoire de son ami le cartographe et géographe Abraham Ortelius, comme l’indiquent les inscriptions en-dessous.
Filips Galle est un des plus grands éditeurs anversois de gravures du 16e siècle. La gravure montre une scène quotidienne avec quelques étals de marché où des Anversois choisissent et achètent de la volaille.
Intelligentia, la sagesse, appartient à une série de huit estampes du graveur Cornelis Cort, avec sur chaque feuillet une personnification féminine d’une vertu accompagnée d'un animal.
Jan Wierix a à peine 15 ans lorsqu’il grave cette estampe. C’est une copie extrêmement détaillée d’une œuvre de Dürer intitulée Le cavalier, la mort et le diable. Durant le 16e et le 17e siècle, il était fréquent de copier les grands maîtres.