01.12.2001 - 03.03.2002
De l’orient à la Grèce antique
Les relations diplomatiques et les échanges commerciaux avec l’Afrique du Nord et l’Orient s’intensifient à partir du 16e siècle. Il en découle naturellement un intérêt croissant pour le monde arabe. Cet engouement se manifeste initialement par des récits de voyage, des livres de costumes et des ouvrages cartographiques, puis, sous l’influence de l’humanisme, l’étude de la culture arabe devient une discipline à part entière, importante pour la transmission de la civilisation grecque et ses contributions à la médecine, les mathématiques, la philosophie et l’astronomie.
Le rôle d’Anvers
Des manuels de grammaire et des dictionnaires arabes sont publiés sous l’impulsion de l’Officina Plantiniana et de l’imprimerie de Leyde dirigée par un gendre de Plantin. C’est donc grâce aux imprimeurs anversois et au Français Guillaume Postel, considéré comme le fondateur de l’étude de la culture arabe, que de plus en plus d’Européens se consacrent à l’étude de la langue arabe et visitent l’empire ottoman. Leurs publications éveillent de la sympathie pour la culture islamique.
Exposition
A l’occasion des 125 ans du Musée Plantin-Moretus et de l’Union des Bibliophiles anversois, cette exposition mettait en avant le rôle crucial tenu par la maison plantinienne et Anvers dans les échanges culturels. En sa qualité de centre mondial de la production de livres, la ville et ses imprimeurs contribuèrent à une meilleure compréhension de la culture arabe et à une plus grande tolérance.