24.04.2015 - 16.08.2015
L’histoire et la cartographie allaient de pair pour Ortelius. La géographie était pour lui l’œil de l’histoire.
Le premier atlas
Ortelius publie le premier atlas du monde en 157, le Theatrum Orbis Terrarum. Mais il est aussi le premier à dessiner des cartes historiques. Ortelius a un intérêt particulier pour l’Antiquité et les récits bibliques. Dans la première édition du Theatrum, il mentionne des lieux de l’Antiquité et son Parergon, un recueil de cartes historiques, montre l’histoire de l’époque antique et des régions d’Europe appartenant à l’empire romain.
Voyages en quête de l’histoire
Ortelius part littéralement sur les traces de l’Histoire. Il voyage en Italie, comme en témoigne son Itinerarium per nonnullas Galliae Belgicae Partes. Et plus près, il visite des lieux comme Tongres, Trêves et Metz. Ortelius collectionne également des pièces de monnaie de l’empire romain.
Exposition
Dirk Imhof, conservateur des gravures anciennes, a monté pour la Maison Rockox l’exposition Abraham Ortelius, sous le charme de l’antiquité classique en puisant essentiellement dans la collection du musée Plantin-Moretus.
Pourquoi cette exposition à la Maison Rockox ? Rockox et Ortelius étaient amis et avaient une passion commune pour la collection de monnaies. Il y avait d’ailleurs un portrait d’Ortelius dans le cabinet d’art de Rockox.
L’exposition montrait une sélection de cartes historiques et quelques-uns des ouvrages imprimés qu’Ortelius utilisait pour rédiger ses cartes. Le visiteur pouvait découvrir comment Ortelius rassemblait tout son savoir et son talent dans une seule carte.